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Répétition de la lecture autour d’Audiberti pour le Dimanche 16 juin 2019 au Forum 104
Photos de Samuel Bonnafil
Dessins de Jibey
Répétition de « la Guérite « d’Audiberti.
Damien Roussineau, Jean-Claude Penchenat.
Aurélien Barré . ( La Guérite)
Geneviève Rey et Jean-Claude Penchenat.
Alexis Perret et Damien Roussineau. (La Guérite)
Dessins réalisés par Jean-Baptiste Rony (Jibey) à l'issue de la lecture du dimanche 16 juin 2019
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Une des Dernières Soirées de Carnaval
Carlo Goldoni
Traduction Myriam Tanant et Jean-Claude Penchenat
Mise en scène de Jean-Claude Penchenat et Eveline Loew
Décors de Roberto Moscoso
Costumes de Françoise Tournafond
Création à la Piscine de Chatenay-Malabry, salle Gilles Sandler.
Frédérique Ruchaud. ( Madame Gâteau)
Sophie Lahayville. (Domenica)
Mathias Mlekusz ( Agustin )
Catherine Berianne. ( Alba )
Nadine Alari. ( Marta )
Maurice Tuech. ( Lazaro )
Jean Alibert. ( Momolo )
Louis-Basile Samier. ( Bastian )
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VAUTRIN - BALZAC
Adaptation : Jean Gillibert
Costumes : Françoise Tournafond
Décors : Michel Launay
La Piscine. Chatenay-Malabry - Janvier 1986
Affiche : Annie Briat.
Jean Gillibert, Philippe Lebas.
Geneviève Rey-Penchenat, Jean-Claude Penchenat.
Le salon Bargeton. Philipe Houriet, Hélène Philipe, Raymonde Heudeline, Nani Noël, Guilhem Pellegrin, Jean-Claude Penchenat, Jacques Mazeran, Marie-Françoise Audollent entourent Philippe Lebas et Geneviève Rey-Penchenat.
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Une Ville se raconte
"L’histoire de Marcelle"
Spectacle inspiré par le récit d’une habitante de Châtenay-Malabry , Marcelle Geoffroy.
Interprété par des professeurs du Lycée Emmanuel Mounier et des comédiens.
Mise en scène par Jean-Claude Penchenat et Anne Demeyer.
Création au Rex , Chatenay-Malabry en 1979.
Odile Gapilloux, Louise Bluman, François Pick.
Annie Reed.
"Fermé jusqu’à lundi" ( Mireille et Jean Nohain ). Salle de répétition de la Piscine de Châtenay-Malabry.
Jean-François Perrier, Dominique Senicourt, Evelyne Loew, Raymonde Heudeline, Françoise Coez, Danielle Rochard, Alain Marcelli.
Au second plan : Marie-Noelle Peters, Nicole Mayoux, Marie-Berthe Bornens.
Salle de répétition de la Piscine Juin 1979. Jean-Claude Penchenat fait répéter Marie-Claire Crépon pour le cabaret qui accompagne le « p’tit Bal du samedi soir « . Au piano, Gilles Hekimian.
Le hall de la Piscine désaffectée avant les travaux. L’équipe répète au milieu des décors et accessoires d’En r’venant d’l’Expo , les récits d’une ville se raconte.
Aux côtés de Jean-Claude Penchenat on reconnaît Aziz Arbia, Suzanne Mac Aleese, Marie- Claude Gouy, de dos Raymonde Heudeline.
Récits tirés de la parole des habitants et donnés dans le cadre du Festival Rencontre.
De gauche à droite : Louise Bluman, François Pick, Marcelle Geoffroy.
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Une pièce orchestrale
A partir d’une première préoccupation qui était de faire participer de nombreux comédiens amateurs de la région à une création autour de la Commémoration de 89, Vera Feyder, après avoir observé la situation arrageoise, a commencé à écrire une partition d’orchestre tenant compte des instruments prêts à jouer…
Dès l’ouverture, la pièce fait découvrir tambours, violons et flûtes, par duo, trio ou solo. Ils font entendre quelques thèmes qui se croisent et se répondent dans l’attente du « chef », qui va prendre en main l’orchestre, changer la tonalité, désaccorder, réaccorder l’ensemble à sa manière.
Dès la seconde partie, les instruments prêts à attaquer le grand air du « Chant du Retour » développent les thèmes, et se préparent à faire sonner les cuivres, grincer les cordes, souffler les vents jusqu’à la tempête finale.
C’est à Maxime, le héros, à mener jusqu’au bout la partition de son délire et de son désir, à introduire des variations incongrues là où tout s’annonçait harmonieux. De cette harmonie toute municipale, coutumière du flonflon, du couac, de la rengaine, Maxime exigera un ton lyrique, généreux, grinçant mais juste.
Faire peu à peu exister cette pièce « orchestrale », la décrypter, l’apprendre à tous les interprètes, avoir le redoutable privilège de la créer, c’est-à-dire de lui imprimer un ton définitif, voilà qui est exaltant et terrifiant … Faire comprendre aux 45 acteurs (45 acteurs sur un plateau, cela devient rare par ces temps d’économies) qu’ils doivent jouer la même partition alors qu’ils viennent d’horizons très différents. Transporter les solistes de « l’orchestre d’Arras » à celui de Châtenay-Malabry, c’est excitant …
Les deux distributions, d’Arras et de Châtenay-Malabry, rassembleront en tout 90 comédiens … que de noms, de visages … Premier filage à Châtenay, demain première répétition à Arras dans le décor où Aurélie ne sera plus Suzanne ou Marie, mais Marie-Louise, par contre Hélène sera toujours et partout Mathilde.
Un tourbillon que la pièce vient encore accélérer :
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Nicolas joue Maxime, qui se fait appeler Fortuno Sorano, et qui rappelle Maximilien, c’est-à-dire Robespierre,
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Dimitri joue Constantin qui se veut Toussaint Louverture.
On se surprend à se poser le pourquoi de chaque nom, de chaque prénom. Nom choisi, nom imposé, nom caché, la filiation n’est pas si simple qu’on le croit. Le théâtre lui aussi est une remise en question constante de son nom de baptême, de sa mémoire, de ses forces.
Cette aventure, cette filiation 200 ans après, c’est celle que l’on verra vivre dans la pièce autour d’un thème majeur, celui de la Liberté, menacée par les grandes et petites tyrannies. « Nous avons des tyrans par ce que nous en sommes » (Victor Hugo – « Liberté »).
Il faudra envisager ce spectacle avec ce qui lui est particulier, ce qui fait son originalité, à travers la belle idée révolutionnaire : le théâtre comme la révolution doit être fait par tous et pour tous.
Jean-Claude PENCHENAT le 29 Mars 89.