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Hugo dans le métro : La Grand-mère et Margarita (1985)Premier centenaire de Victor Hugo, en commençant logiquement par sa mort (1885) : la RATP souhaite rendre hommage à sa popularité, à sa générosité, à son théâtre dans le métro. Ce sera dans l’immense hall de la station Auber, et elle choisit le théâtre du Campagnol. Chiche ! Dans un décor de châteaux hugoliens parfaitement peint par les ouvriers de la RATP, mais qui laissait apparaître les affiches de la station, sur un praticable couvert de (faux) gazon récupéré au théâtre des Amandiers de Nanterre, se jouaient La Grand-mère (du Théâtre en liberté) et Margarita, (des Quatre vents de l’Esprit), pièces courtes et jusque là jamais données en public. On pouvait assister à tout ou partie du spectacle, assis, ou en « prendre » quelques minutes, accoudé à des barrières de sécurité, au fil des correspondances et des heures de la journée, car les horaires des séances variaient chaque jour, sur trois semaines. Le défi était rude, mais jamais aucun acte de malveillance n’a été commis contre le petite scène ou la baraque de bois servant de coulisses. Le son des haut-parleurs était baissé… Une seule, et grosse, perturbation : le jour de la première, des photographes sont montés sur le plateau, au mépris des comédiens, pour saisir un spectateur prestigieux : Jack Lang, alors ministre de la culture. Passons. Nous avons mis de l’air frais dans le métro : Geneviève Rey-Penchenat, en Grand-mère souveraine et tyrannique, et finalement fondue d’amour pour ses petits enfants, accueillant une bru honnie, a rendu plus immortel encore l’alexandrin : « Mon Dieu que cela fait du bien d’être en colère ! ». Jean-Louis Grinfeld, en usurpateur fatigué cherchant un amour frais dans Margarita, a su faire rimer « …une robe à six sous l’aune » avec « …Babylone ». Une anecdote de répétition : Lucie (5 ans), trouvant la pause trop longue : « alors, quand est-ce qu’on s’y met ? ». Mise en scène : Christine Friedel. Décor : Véronique Mourrier. Lumières : Bertrand Llorca. Assistant à la mise en scène : Paul Marchal. Christine Friedel |
Geneviève Rey-Penchenat (La margrave), Serge Coursan (Le bailli). Photo de répétition : Alain Fonteray.
Jacques Born, Françoise Grancolin (Margarita). Photo Fabienne Jouclas.
Jean-Louis Grinfeld (Le Duc Charles), Françoise Grancolin (Emma). Photo Fabienne Jouclas.
Jean-Claude Penchenat et des élèves au théâtre du Campagnol à Arcueil. Travail dans le cadre des célébrations du bicentenaire de la naissance de Victor Hugo en collaboration avec le ministère de l'éducation nationale. Photo : Jean-Marie Beaumont.
Jean-Claude Penchenat et des élèves au théâtre du Campagnol à Arcueil. Travail dans le cadre des célébrations du bicentenaire de la naissance de Victor Hugo en collaboration avec le ministère de l'éducation nationale. Photo : Jean-Marie Beaumont.
Les comédiens intervenants sur les rencontres avec les élèves. De gauche à droite : Ricardo Lopez-Munioz, Alexis Perret, Myrrha Donzenac, Jean-Claude Penchenat, la représentante du ministère de l'éducation nationale, Thiery Lavignon . Photo : Jean-Marie Beaumont.
Les comédiens intervenants sur les rencontres avec les élèves. De gauche à droite : Myrrha Donzenac, Geneviève Rey-Penchenat, Jean-Claude Penchenat, Ricardo Lopez-Munioz, sur les gradins au milieu des élèves. Photo : Jean-Marie Beaumont.
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"L’affamée"
D’après les romans de Violette Leduc
Adaptation : Brigitte Mantel
Mise en scène : Anita Picchiarini
Décor : Roberto Moscoso
Costumes : Dominique Heurlier et Ghislaine Ducerf
Maquillage : Nicole Félix
Création au Théâtre de Bagneux en avril 1984
Isabelle Lusignan, Jean- Louis Grinfeld.
Marie-Françoise Audollent, Monique Couturier.